HtmlToText
suivez notre voyage en terre du milieu life in kericentral (begere) les evenements s’enchainent et je prends un retard monstre sur ce blog. seance de rattrapage avec pour commencer kericentral. alors kericentral c’est le backpacker ou j’ai pose mon sac les mois de juillet et aout. arrivee au backpacker premiere impression tres inquietante (anne se souviendra de mon texto « au secours c’est miteux ici! ». l’auberge de jeunesse est petite, bondee, recouverte de bouteille d’alcool bien consommees et de gens bien emmeches tentant de sortir de leur gueule de bois. apparemment j’arrive le lendemain d’une grosse soiree, et apparemment le manager, james (un british flegmatique, stereotype comme on n’en fait plus) a ete un participant actif de cette soiree,… « ah je ne savais pas que tu etais censee arriver aujourd’hui », « mince j’ai oublie de te faire visiter ». peu importe, j’avais deja entame cette charmante visite de la micro-cuisine, du dortoir bonde, des deux douches insuffisantes en eau chaude et de la piscine glacee non utilisee par ce froid,… et tout cela pour 45 personnes. au secours! finalement le manager m’embarque ainsi que quelques autres fraichement arrives a la packhouse du coin (en gros une entreprise chargee d’empaqueter les fruits fraichement cueillis!). seconde surprise emanant cette fois de la boite, pleine de mauvaise foie « ah mais non on n’a jamais dit qu’on avait besoin de main d’oeuvre ah non non non, mais on peut vous offrir un cafe par contre! » debut difficile,… pruning or not pruning voici le van du backpackers, qui nous trimballe un peu partout! (et nous emmenne au boulot optionnellement) apres quelques peripeties et douces prises de becs avec le proprietaire du backpacker, je decroche un job de pruning. il s’agit de tailler completement les arbres a kiwis (actinidias pour les inities) et ne laisser que le tronc afin de preparer une nouvelle greffe. l’ambiance est detendue, je tombe sur la team magouille. le superviseur, un vieux maori de 63 ans a l’oreille perce, aux cheveux longs et au ventre a biere m’annonce tout de suite la couleur. « en fin d’aprem il faut se muscler le coude! » « pourquoi c’est vraiment si dur la taille? » « non on va se muscler le coude avec de la biere! » « ah bon bah d’accord »,… l’equipe est assez joviale. deux autres maoris (qui se motivent a coup d’alcool et de joins), un americain trentenaire et tres sympathique, un pote allemand de mon backpacker et un kiwi de 62 ans qui tente le flirt. (je ne sais pas pourquoi mais je plais a un certain type de male, a savoir sexagenaire). je passe avec eux 2 semaines tres sympathiques ryhtmees par la conduite d’engin (ces tracteurs ne valent pas mon cher quad de la ferme laitiere mais ca fait tout de meme plaisir de conduire quelque chose!) et par les coups de secateurs ( il en faut pour nettoyer un verger de kiwi). jusqu’au jour ou crac,… faux mouvement, peripetie plutot malvenue qui annonce un nouvel episode de mon voyage. ouch ou « comment gerer des problemes de dos au milieu d’un voyage necessitant reactivite et gestion de sac a dos » visites regulieres chez le chiropracteur qui s’amuse a craqouiller ma colonne et abandon de mon job de bucheron qui n’arrangerait rien,… me voila en pleine decouverte de mes nerfs! oui car quand les vertebres gigotes, les nerfs trinquent et envoient des petits coups d’aiguilles un peu partout dans mon corps,… a tiens j’ai un nerfs dans le pouce? oh, dans la machoire aussi. bref ces petits rigolos s’en donnent a coeur joie. heureusement pour moi un woofing se libere dans le backpacker ou je suis et pour 1 a 2 h de nettoyage par jour, j’ai le logement gratuit. et je ne meurs pas de faim grace a l’argent economise pour mon voyage en asie (vietnam, cambodge, laos, un jour je viendrai!) je decouvre donc les joies des recurrages de toilettes et nettoyage de frigo (c’est incroyable ce qu’une soupe de potiron et pomme de terre peu devenir au bout de 3 semaines,…) rencontres au backpacker petit echantillon de mes "colocs" chance dans mon malheur osseux-ligament-musculaire, je ne le traverse pas toute seule. le backpacker est empli de voyageurs tres sociaux, tres differents les uns des autres et tous interessants a leur facon. je me lance donc dans une etude sociologique des mes 20 a 40 colocataires. il est tout d’abord curieux de voir que des groupes se mettent en place qui squattent differentes parties de la minuscule maison dans laquelle nous nous entassons. coin table de pings pong => des japonais et francais qui boivent, fument, et jouent au ping pong coin lounge-tv => des anglais, kiwis, etc etc qui s’abrutissent devant la tele pour recuperer de leur dur journee de labeur (ce qui peut se comprendre, la plupart des personne du backapck enchainent des boulots epuisants) coin cuisine => des allemands (dieu qu’ils sont nombreux ici!) qui monopolisent les plaques pour cuire des repas delicieux (oui j’ai rapidement sympathise avec eux, pas du tout interesse bien sur, meme si c’est la meilleure soupe de lentilles que j’ai jamais ingeree!) rudy, notre cuisinier en chef coin cour interieure => fumeurs et buveurs de toutes nationalites, tous ages, toutes professions. si les kiwis fument peu, les backpackeurs fument tous comme des pompiers. c’est egalement un des endroits de socialisation du backpacker. ayant arrete le tabac, je me rabat selon l’heure de la journee sur cafe, tisane ou biere et hop! une contenance moi couteuse et plus saine (mais si c’est tres sain une biere, c’est juste de l’orge!) ambiance soiree de week end au backpack finalement, il est facile de s’entendre avec la majorite des habitants de cette auberge espagnole. je noue plus particulierement des liens avec les personnes arrivees en meme temps que moi. entre autre jennifer, une francaise rigolote du jura avec qui je partage ma cabine. rudi et michael, un duo allemand grands, baraques et profs de sport (ca fait rever mesdemoiselles n’est-ce-pas ). alex, un anglais vegetarien avec qui j’enchaine les parties d’echecs (l’idee etant d’arreter quand je le batterai regulierement, ce qui n’est toujours pas arrive). anna, une sympathique allemande de 19 ans avec qui je fais des soirees bieres-vernissages d’ongles (si, si ca se combine bien!) tim, un kiwi-australien (si si ca existe), qui se proclame de l’une ou l’autre nationalite selon la situation et les interlocueurs (fute le garcon). milan, un avocat tcheque qui ne jure que par l’australie. freida, une samoa parlant parfaitement l’anglais dont les eclats de rire raisonnent dans tous l’hotel. sam, mon compagnon woofeur responsable de laver la vaisselle « oubliee » par les backpackers (ce qui represente une quantite non negligeable de poele et casseroles en tout genre). joe, un allemand et collegue qui n’enleve jamais sa casquette, ou plutot « ses » casquettes : une pour le boulot et une pour le backpackers. steven, un kiwi over-sympathique qui nous jouent a la guitare « mr jones » une demi douzaine de fois par jour et « hey joe » a chaque fois qu’il apercoit mon allemand a casquette. et tant d’autres,… rudi prenant la pose tim et alex en tentative de musclor milan soutenant steve dans sa enieme tentative de mrs jones joe la casquette avec anna en mode « plage » alex sur son trone (on est british ou on ne l’est pas!) le sourire de freida sam, steve et joe "sous les feux des projecteurs" les voyages sont emplies de rencontres de toutes sortes de personnalites et d’individus ayant vecu nombres d’experiences captivantes. je multiplie ainsi les echanges dans ce backpacker sans pour autant bouger pendant deux mois. vivre dans un backpacker c’est un peu voyager sans se deplacer. quotidien kerikeridien les jours s’enchainent au backpackers,… et une sorte de schema quotidien se cree. levee tot le matin pour partager le petit dej’ avec mes compagnons, j’enchaine sur une seance de remise a neuf des espaces communs du backpacks. puis beucoup de bidouillages et de siestes (je n’ai jamais autant dormi de ma vie, il faut croir